Si les pierres pouvaient parler...
(collection privée)
(collection privée)
(collection privée)
(collection privée)
(collection privée)
(collection privée)
Petit détail de "mauvaise" impression : cyreste au lieu de ceyreste.
(collection privée)
En quittant la mairie par la place du portail...
(collection privée)
En décembre 1986, il régnait une certaine activité dans l'église de Saint-Blaise. Aprés la rénovation de la chapelle, c'était au tour du tableau, de son cadre et de trois statues de subir une cure de jouvence. Pour ce faire, deux spécialistes en restauration et réparation d'antiquités et d'objets d'art avaient été retenu. Il s'agissait de MM. Boeuf et Bouchet.
Avec la complicité de M. Danet, maçon à Ceyreste, le tableau avait été décroché puis démonté et enfin enroulé avant de partir à Toulon pour le cadre et à Mérindole-les-Oliviers pour la toile.
Les travaux ont duré trois mois. M. Boeuf s'était occupé de la restauration du cadre (1720) qui avait énormément souffert de l'humidité importante à l'endroit même où reposait habituellement le tableau et des trois statues qui étaient celle de Saint-Blaise, du buste reliquaire de Saint Jacques et celle de la Vierge de Miséricorde. Ces oeuvres d'art font d'ailleurs partie de l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Pour sa part, M. Bouchet avait la délicate mission de remettre en état la toile qui avait déjà fait l'objet d'une première restauration en 1823 par M. Féraud.
Ces travaux avaient été financés pour une part importante par la municipalité de l'époque. Le maire en était M. Georges Blanc.
(collection privée)
Dimensions du tableau : h=3,20m, la=2,60m.
Etat: oeuvre restauré. Siècle: 18 ème. Historique: copie d'aprés RAPHAEL. Date protection: 22/02/1979. Statut juridique: propriété de la commune. Type d'étude: liste objets classsés M.H. Copyright monuments historique 1992. Référence: PM13000478.
(collection privée)
On étendait le linge sur l'herbe, le lavoir se trouvait à la place actuelle de la salle des anciens. Un autre temps, une autre façon de vivre.
Avant que la mémoire collective du village ne disparaisse, cette rubrique est réservée aux récits, histoires, anecdotes et autres "légendes" de notre commune.
CLIQUEZ SUR COMMENTAIRES POUR DÉCOUVRIR LES RÉCITS DE VIE, LA MÉMOIRE DES CEYRESTENS.
Une tranche de vie, des Récits de vie...
Nous parcourons, depuis quelques images nos rues et places, au travers de cartes postales, à la découverte de notre village. C'est vraiment un lieu commun que de parler de l'accélération du modernisme. Et pourtant, les dernières décennies ont vu apparaître bien plus d'inventions que celles qui les ont précédé et, sûrement bien moins que celles qui arrivent. Les avantages que nous offrent le progrés sont entrés de plein fouet dans notre vie, la modifiant profondément, sans que nous en soyons toujours bien conscients. Pourtant, l'évolution du mode de vie du siècle dernier aura été trés radicale à bien des égards.
Pourtant, la vie, quoique plus calme, n'en été pas pour autant plus facile. La vocation rurale de notre village, si elle avait l'avantage d'un rythme accordé sur celui du soleil et de ses saisons, imposait également des tâches et une vie souvent âpres et difficile.
Toutefois, la convivialité était certainement plus présente, plus sincère en ces temps plus rudes. Comme le montre notre cliché, on aimait à se retrouver autour d'une grande table, sur la place de la mairie par exemple, pour partager les plaisirs d'un repas, parfois frugal certes, mais où le coeur remplaçait souvent l'abondance de chair.
On prenait alors le temps de vivre, de se connaître, de s'entraider, de parler.
Aujourd'hui, ce débit de boisson à l'enseigne du "Tabacs" a, depuis, longtemps disparu. Ce local abrite les bureaux de LA POSTE. Là où, on se retrouvait pour boire un verre entre connaissances, il ne reste plus qu'un lieu de communication. Celle-ci se fait pourtant bien anonymement, le plus souvent, et sous enveloppe cachetée. On y expédie ainsi le récit des vicissitudes de sa vie quotidienne, à des parents ou amis, en oubliant souvent de les raconter aux voisins qui sont dans la même file d'attente.
Le comptoir est toujours en place, mais on y passe l'un aprés l'autre. Heureusement, il reste le sourire communicatif, celui-là, de nos postières.
(collection privée)