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CEYRESTE, le temps qui passe
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CEYRESTE, le temps qui passe
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3 novembre 2006

Du " Tabacs" à la Poste.

Tabac01

Nous parcourons, depuis quelques images nos rues et places, au travers de cartes postales, à la découverte de notre village. C'est vraiment un lieu commun que de parler de l'accélération du modernisme. Et pourtant, les dernières décennies ont vu apparaître bien plus d'inventions que celles qui les ont précédé et, sûrement bien moins que celles qui arrivent. Les avantages que nous offrent le progrés sont entrés de plein fouet dans notre vie, la modifiant profondément, sans que nous en soyons toujours bien conscients. Pourtant, l'évolution du mode de vie du siècle dernier aura été  trés radicale à bien des égards.

Pourtant, la vie, quoique plus calme, n'en été pas pour autant plus facile. La vocation rurale de notre village, si elle avait l'avantage d'un rythme accordé sur celui du soleil et de ses saisons, imposait également des tâches et une vie souvent âpres et difficile.

Toutefois, la convivialité était certainement plus présente, plus sincère en ces temps plus rudes. Comme le montre notre cliché, on aimait à se retrouver autour d'une grande table, sur la place de la mairie par exemple, pour partager les plaisirs d'un repas, parfois frugal certes, mais où le coeur remplaçait souvent l'abondance de chair.

On prenait alors le temps de vivre, de se connaître, de s'entraider, de parler.

Aujourd'hui, ce débit de boisson à l'enseigne du "Tabacs" a, depuis, longtemps disparu. Ce local abrite les bureaux de LA POSTE. Là où, on se retrouvait pour boire un verre entre connaissances, il ne reste plus qu'un lieu de communication. Celle-ci se fait pourtant bien anonymement, le plus souvent, et sous enveloppe cachetée. On y expédie ainsi le récit des vicissitudes de sa vie quotidienne, à des parents ou amis, en oubliant souvent de les raconter aux voisins qui sont dans la même file d'attente.

Le comptoir est toujours en place, mais on y passe l'un aprés l'autre. Heureusement, il reste le sourire communicatif, celui-là, de nos postières.

tabac02

(collection privée)

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Commentaires
R
ce texte est très beau, mais nostalgique. Il me semble qu'il faudrait peu de chose pour que la convivialité revienne. Simplement se poser la question de la vie que l'on veut, et non pas la vie qu'on nous impose.<br /> Notre village a longtemps abrité des ouvriers, (chantier, cheminots etc.. ) souvent des déracinés, espagnols, sardes, italiens etc.<br /> A ce moment là le "brassage" était normal et pour beaucoup bénéfique. Le "passeport" n'était pas son compte en banque, ni la grosseur de son 4x4. A quand un avenir qui retrouve son passé ?
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