Moulin à huile.
Ceyreste possédait, du 17ème siècle au début du 18ème siècle, trois moulins à huile et un quatrième destiné à moudre les "os" des olives (les grignons).
Quelques vestiges d'accessoires restent encore visibles dans notre village. Des meules en pierre servent de table du côté du square Val David.
Plutôt insolite, des pierres de fond de cuve comme éléments de construction.
Voilà à quoi ressemblait un pressoir traditionnel. Le broyage se faisait entre deux pierres. Une meule de pierre dure de plus ou moins grande taille tourne dans une cuve également en pierre. C'est le système génois. Les meules sont décentrées par rapport à l'axe de rotation.En dérapant sur le fond des cuves, elles ne font pas que broyer les olives. Elles malaxent la pâte afin de faire éclater les vacuoles qui sont les cellules de graisse de la pulpe.
(Meule en pierre à Santa Severa Cap Corse)
Cabanon à La Louisiane.
Apiés La Louisiane Ceyreste.
AIRE DE BATTAGE DU VERRIER CEYRESTE.
Cette aire de battage se situe sur une propriété privée au Verrier. Selon M. André Béranger (propriétaire des lieux que notre ami Jean Jourda a rencontré) cet endroit n'a jamais servi au battage du blé mais à celui de l'avoine, des pois chiches et des lentilles. La maman de M. Béranger y travaillait.
Encore un excellent cliché de Jean Jourda qui est, comme nous, un passionné de notre patrimoine.
Autre Moulin à vent à Ceyreste.
Moulin à vent à Ceyreste
Superbement rénové par José Rogerio Nadal, cet ancien moulin à vent sert maintenant d'atelier de peinture à l'artiste.
Deux rénovations successives du haut de la tour. On remarque bien les différentes modifications sur ce que l'on appelle le corps en pierre du moulin.
Sur le haut reposait la tête en bois du moulin, amovible.
La construction d'un moulin durait entre neuf mois et un an. Une équipe de 3 à 4 personnes, maçon, tailleur de pierre et charpentier était nécessaire. La fourniture et l'apport de tous les matériaux étaient à la charge du propriétaire. Difficile d'évaluer le prix d'un tel ouvrage. Une fois le corps de pierre monté, l'escalier intérieur construit, l'autre étape était la mise en place du chemin tournant sur le chemin dormant.(Chemin dormant posé à l'intérieur de la construction en pierre). Le chemin tournant sur lequel repose la tête du moulin permettait de faire pivoter celle-ci à 360° de manière à orienter les ailes face au vent. Les ailes faisaient tourner l'arbre de transmission et entraînaient tout un ensemble de gros engrenages et de rouages internes.
(photos E.L.)
Cave oléicole de Ceyreste.
(collection privée)
Ce sont l'architecte Hourst et l'entrepreneur Taparo qui construisent en 1926 ce bâtiment pour la réception des olives et la fabrication de l'huile. La date de construction figure sur le mur-pignon nord-ouest. Cette coopérative fait partie des rares coopératives oléicoles de la région à avoir une organisation aussi rationnelle et aussi esthétique proche des coopératives vinicoles avec une composition soignée de la façade principale. Cet architecte a construit par ailleurs de nombreuses coopératives vinicoles.
Au RDC , l'entrepôt servant au stockage des olives.
Au 1er étage, la salle de presse, les cuves de décantation et des bureaux.
Le dernier étage abrite le local d'entrepôt des grignons.
Par contre, le auvent métallique a disparu.
Cette enquête date de 1986 mais cette édifice est non protégé M.H.
N° notice : IA13001133
Type d'étude : enquête thématique régionale ( coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'azur.)
(photo E.L.)
Ce dernier niveau sert aussi, le reste de l'année, de salle de ventes aux enchères.
Cure de jouvence.
En décembre 1986, il régnait une certaine activité dans l'église de Saint-Blaise. Aprés la rénovation de la chapelle, c'était au tour du tableau, de son cadre et de trois statues de subir une cure de jouvence. Pour ce faire, deux spécialistes en restauration et réparation d'antiquités et d'objets d'art avaient été retenu. Il s'agissait de MM. Boeuf et Bouchet.
Avec la complicité de M. Danet, maçon à Ceyreste, le tableau avait été décroché puis démonté et enfin enroulé avant de partir à Toulon pour le cadre et à Mérindole-les-Oliviers pour la toile.
Les travaux ont duré trois mois. M. Boeuf s'était occupé de la restauration du cadre (1720) qui avait énormément souffert de l'humidité importante à l'endroit même où reposait habituellement le tableau et des trois statues qui étaient celle de Saint-Blaise, du buste reliquaire de Saint Jacques et celle de la Vierge de Miséricorde. Ces oeuvres d'art font d'ailleurs partie de l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Pour sa part, M. Bouchet avait la délicate mission de remettre en état la toile qui avait déjà fait l'objet d'une première restauration en 1823 par M. Féraud.
Ces travaux avaient été financés pour une part importante par la municipalité de l'époque. Le maire en était M. Georges Blanc.
(collection privée)
Dimensions du tableau : h=3,20m, la=2,60m.
Etat: oeuvre restauré. Siècle: 18 ème. Historique: copie d'aprés RAPHAEL. Date protection: 22/02/1979. Statut juridique: propriété de la commune. Type d'étude: liste objets classsés M.H. Copyright monuments historique 1992. Référence: PM13000478.